Résumé :
La grotte Rochefort et d’autres grottes de la vallée de l’Erve (Mayenne), témoignent d’occupations aux confins septentrionaux de l’aire d’extension du technocomplexe solutréen. Elles traduisent l’adaptation de ces groupes humains aux rudes conditions qui prévalaient durant le Dernier Maximum Glaciaire au nord de la Loire, entre 24 790 cal BP et 21 970 cal BP. Rarement observé dans de telles conditions, le Solutréen de la grotte Rochefort compose une entité archéologique dont l’étude suggère que la zone actuellement fouillée correspond à la périphérie d’une ou plusieurs occupations. Dans un bilan sédimentaire moyen de 0,60 m d’épaisseur, le corpus mobilier compte plus de 8 000 objets dont environ 5 500 restes osseux, 2 000 pièces lithiques taillées et 300 plaquettes gravées.
Sous la direction de Stéphan Hinguant et Rozenn Colleter