LAURILLOU Gabriel

 

 

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Sujet de thèse :

Les relations interspécifiques renégociées aux débuts du Néolithique : communautés hybrides et réciprocité des rapports. »

Avec le Néolithique et la domestication, de nouvelles relations s’établissent avec le domaine animal. En Préhistoire, ces nouvelles relations engagées avec le vivant sont perçues dans une optique principalement utilitariste. Ceci est interprété comme le signe d’une rupture profonde et irréversible dans la manière dont les humains s’inscriraient dans leur milieu, annonçant notre propre modernité, en opposition à une présupposée nature sauvage. Les travaux accumulés depuis une vingtaine d’années en anthropologie viennent questionner le caractère ethnocentrique d’une telle projection, qui reconduit, dans le temps et dans l’espace, notre rapport actuel au vivant, fondé sur la distinction sauvage/domestique, nature/culture. Mais ce bouleversement théorique n’a pas encore pénétré les analyses archéologiques en particulier dans le contexte francophone. C’est notamment le cas dans les études en archéozoologie. L’objectif de ce doctorat est donc de faire une synthèse entre ces approches, toujours contenues par des frontières disciplinaires. En effet, la domestication ne peut plus être perçue comme un phénomène monolithique agissant à sens unique de l’humain sur l’animal. La reconnaissance de la diversité des formes de relations entre humains et non-humains devient alors l’objet de cette recherche.

 

Direction : Damien Pesesse, Rose-Marie Arbogast, UMR 7044

Statut de la thèse : en cours depuis le 1er septembre 2021

Mots clefs : Archéozoologie, Néolithique ancien, Relations humains/non-humains, Domestication, Anthropologie

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LAURILLOU Gabriel
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