Sujet de thèse :
Morlaix, des bourgs médiévaux à la ville du XVIIIe siècle. Évolution morphologique d’une ville portuaire du duché de Bretagne
Morlaix est une ville située en fond de ria, au premier gué, à cheval sur les diocèses de Léon et de Tréguier : une situation de carrefour tant maritime que terrestre qui devait s’avérer propice à son développement. Cette situation géographique la rapproche d’autres villes bretonnes, telles que Landerneau, Lannion, Quimper, Quimperlé, Hennebont, La Roche-Bernard ou Nantes.
Un premier examen de son histoire met en évidence l’origine polycentrique de son urbanisme, autour de son château dominant le gué, certes, mais également de ses trois paroisses, anciens prieurés de Saint-Mathieu (Saint-Mathieu de Fine-Terre), Saint-Melaine (Saint-Melaine de Rennes) et Saint-Martin (abbaye de Marmoutier), toutes extra-muros, le tout surmonté par l’ancienne chapelle du château, devenue collégiale Notre-Dame du Mur.
Possession des vicomtes de Léon intégrée au domaine ducal à la fin du XIIe siècle, Morlaix devint le siège d’une sénéchaussée jusqu’à la Révolution. Une des singularités de cette ville relativement abritée, tournée vers la Manche et le marché anglais, tient à son très fort développement économique à partir du XVe siècle jusqu’à la fin du XVIIe siècle.
Cette thèse a pour ambition de décrypter les mutations de son urbanisme des origines jusqu’à l’incendie de l’hôpital survenu en 1731.
Direction : LAFFONT Pierre-Yves et AUBERT Gautier
Statut de la thèse : en cours